Thèse Alexis RAYAPOULLÉ : Enjeux éthiques, politiques et épistémologiques des CAR-T cells pour la médecine et la santé publique

scientist using microscope

Auteur : RAYAPOULLÉ Alexis

Année : 2021

Thème : Sciences humaines et sociales

Sous thème : Éthique, épistémologie, philosophie politique

Résumé : Ce travail de thèse a pour but de d’identifier, de formuler et de proposer des éléments de réponse aux diverses questions éthiques, épistémologiques et politiques en médecine et en santé publique que peut poser l’existence et l’usage des CAR-T cells.

Nous avons réalisé des entretiens avec des expert·es du domaine, analysé la littérature scientifique et règlementaire pour trois des thérapies CAR-T autorisées à ce jour en France et mené une réflexion philosophique à partir de ce corpus.

Trois grands sujets de malaise éthique ont été identifiés : la technologie de manipulation génétique, les preuves de l’efficacité thérapeutique et le prix élevé.

(1) Génétique. Les CAR-T cells sont une technologie de reprogrammation génétique. Cela peut faire craindre le risque de marchandisation du vivant. Ce lien dépend principalement du raccourci, qui n’est pas infondé mais discutable philosophiquement, que nous sommes enclin·es à faire entre identité personnelle et structure de l’ADN.

(2) Efficacité. Les CAR-T cells ont été mises sur le marché sans la réalisation d’essais contrôlés randomisés. En clinique, cela implique la création d’attentes potentiellement démesurées chez les patient·es, le risque de dégradation de la fin de vie de certain·es pour la survie d’autres, la rupture du contrat éthique de la recherche et éventuellement un affaiblissement de la solidité du savoir médical. Pour les politiques publiques, des conflits de logiques de régulation et de juste distribution.

(3) Prix. Comme beaucoup de biotechnologies, le prix élevé des CAR-T cells met en péril le fonctionnement socialisé de notre système de santé. Principes utilitaristes et déontologistes s’opposent dans les arbitrages pour l’allocation des ressources, mais nous devons aussi aller jusqu’à questionner notre méthode de valorisation des médicaments, la primauté de l’approche curative voire le modèle de connaissance biomédical lui-même.

Document : Thèse Alexis RAYAPOULLÉ

Thèse Yves GALLIEN : Impact des opioïdes dans les urgences françaises de 2010 à 2018 : l’utilisation du système de surveillance OSCOUR

close up photo of medicinal drugs

Auteur : GALLIEN Yves

Année : 2022 

Thème : Épidémiologie et Méthodes en Recherche clinique

Sous thème : Surveillance épidémiologique

Résumé : La consommation d’opioïdes en France est restée stable au cours des 15 dernières années, avec des disparités d’évolution selon les molécules. Cependant, peu de données sont disponibles sur l’utilisation du système de santé par les patients utilisant des opioïdes. Les données des services d’urgence n’ont jamais été utilisées comme source pour étudier l’impact des opioïdes en France.

Nous avons utilisé le réseau de surveillance national OSCOUR, collectant les données quotidiennes des urgences de 93% des passages dans les urgences françaises, pour sélectionner et décrire les visites et les hospitalisations après une visite aux urgences liée aux opioïdes entre 2010 et 2018 en utilisant les codes de la Classification internationale des maladies, version 10 (CIM-10). Nous avons décrit la population d’intérêt et utilisé des régressions binomiales négatives pour identifier les facteurs significativement
associés à l’utilisation d’opioïdes tels que le sexe, l’âge, la région administrative, l’année d’admission et les codes CIM10. Nous avons également analysé les diagnostics associés.

Nous avons enregistré 34 362 visites liées aux opioïdes sur 97 892 863 visites aux urgences (36,1/100 000 visites). Celles liées aux opioïdes ont diminué de 39,2/100 000 visites en 2010 à 32,9/100 000 visites en 2018, ce qui entraîne une diminution annuelle moyenne de 2,1 % (IC95%[1,5 %-2,7 %]) après analyse multivariée. Nous avons enregistré 15 966 hospitalisations liées aux opioïdes sur 20 359 574 hospitalisations après des visites aux urgences (78,4/100 000 hospitalisations) avec une augmentation de 74,0/100 000 hospitalisations en 2010 à 81,4/100 000 hospitalisations en 2018. L’analyse des diagnostics associés permet de distinguer plusieurs populations d’intérêt.

Alors que la proportion de passages liés aux opioïdes a diminué au cours de la période considérée, la proportion d’hospitalisations a augmenté. La surveillance des passages aux urgences liés aux opioïdes est utile pour suivre des tendances et détecter rapidement des changements dans le temps.

Document : Thèse Yves GALLIEN

Offre d’emploi : « Agence de la Biomédecine – Médecin épidémiologiste Responsable de pôle »

man and woman near table

Offre d’emploi : « Agence de la Biomédecine – Médecin épidémiologiste Responsable de pôle« 

  StructureAgence de la Biomédecine
  FonctionMédecin épidémiologiste Responsable de pôle
  Type de posteCDI 
  Lieu d’exerciceSAINT-DENIS-LA-PLAINE
  VilleSAINT-DENIS-LA-PLAINE
  Date de prise de fonction01/03/24

Description de la structure

L’Agence de la biomédecine est un établissement public administratif de l’Etat placé sous la tutelle du ministère chargé de la santé. L’Agence encadre, supervise, accompagne et évalue les activités dans les domaines du prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules, ainsi que dans les domaines de la procréation, de l’embryologie et la génétique humaines, de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires humaines.

Elle remplit à la fois des missions d’encadrement et d’expertise et des missions opérationnelles, qui impliquent, pour certains de ses services, un fonctionnement 24/24 et 7j/7 (par exemple pour la répartition des greffons).
L’Agence accueille 253 collaborateurs qui travaillent essentiellement au siège situé à Saint-Denis (93) ; une cinquantaine d’agents exercent leurs fonctions dans les services territoriaux en région.
L’Agence de la biomédecine est dirigée par une directrice générale appuyée par deux directeurs généraux adjoints : un directeur général adjoint en charge de la politique médicale et scientifique et un directeur général adjoint chargé des ressources.

Missions

Le responsable de pôle :

Dans le cadre de ses fonctions de manager :

•        Anime le pôle ;
•       Veille à la programmation du plan de charge annuel et au respect des délais ;
•       Suit et évaluer l’activité ;
•       Évalue et fait progresser les compétences de ses collaborateurs ;
•       Prévient et gère les situations délicates ou conflictuelles ;
•       Participe et contribue au développement du management de l’ABM ;
•       Assure auprès de la directrice l’élaboration et le reporting de l’activité du pôle.

Dans le cadre ses missions d’évaluation et de biostatistique :

•        Pilote en lien avec la directrice les 2 projets principaux de la DPG CSH :
o       étude des déterminants du parcours du patient post greffe de CSH influant la survie et la mortalité liée à la greffe, à partir des données du SNDS ;
o       harmonisation/amélioration des pratiques du suivi de tous les donneurs de CSH. 

•       Pilote l’évaluation de la performance des équipes de greffe de CSH en France, en utilisant principalement les indicateurs de survie post greffe (Funnel Plot) et d’échecs de greffe (CUSUM) ;

•       Est force de proposition pour la mise en place de tout autre indicateur de performance pertinent concernant ces activités ;

•       Pilote et coordonne toutes études épidémiologiques en tant que de besoin, y compris à partir des données issues des bases du SNDS, incluant les données issues des activités de biovigilance CSH ;

•       Contribue à l’élaboration du rapport annuel d’activité dans les domaines du prélèvement et de la greffe de CSH ;

•       Participe et/ou propose des études à partir des données du RFGM et en collaboration avec d’autres registres pouvant contribuer à l’optimisation du registre national : donneurs, patients, USP ;

•       Encadre, en termes de formation et recherche des stagiaires de biostatistiques/santé publique, et interne de santé publique ;

•       Constitue et anime des groupes de travail d’études épidémiologiques et statistiques, avec les professionnels de santé, experts, associations, les pôles transversaux de la DGMS et les médecins référents de la DPG CSH ;

•       Participe à des réunions avec l’ensemble des biostatisticiens et médecins épidémiologistes de la DGMS et apporte un appui méthodologique ;

•       Collabore, en tant que responsable du pôle, avec l’ensemble des services de l’ABM : direction juridique, de la communication, DSI, pôle qualité des données, pôle sécurité qualité, pôle financements…

 

Profil recherché :

→  Médecin spécialiste en santé publique et épidémiologie ;
→  Compétences avérées en méthodologie, statistiques, rédaction de notes, rapports et articles tant en français qu’en anglais ;
→  Maitrise de l’Anglais ;
→  Goût pour le contact humain et l’animation de groupes ;
→  Maitrise des outils bureautiques, informatiques, internet ;
→  Capacité à animer une équipe et à coordonner des groupes de travail ;
→   Qualités de communication avec positionnement sur un rôle de représentation.

Personne à contacter : Catherine Faucher
Moyens de contact : catherine.faucher@biomedecine.fr

Autres informations

Pour postuler à cette offre, merci de nous faire parvenir votre CV ainsi qu’une lettre de motivation
1.      de préférence par mèl à :

DRH/2024-DPGCSH-respon-pôle-eval-biostat-ODU

2.      ou par voie postale à :
Agence de la biomédecine
DRH/2024-DPGCSH-respon-pôle-eval-biostat-ODU
Madame Orphélia DUMEZ
1, avenue du Stade de France – 93212 SAINT-DENIS-LA-PLAINE cedex

Thèse Pauline MARTINOT : À la croisée de l’épidémiologie, des neurosciences et de la santé publique : Études du développement du langage des enfants en âge préscolaire en France et leurs expositions à la télévision dans la cohorte française EDEN

a father and boy watching on the tv

Autrice : MARTINOT Pauline

Année : 2020 

Thème : Épidémiologie et Méthodes en Recherche clinique

Sous thème : Santé de l’enfant

Résumé : La télévision (TV) est omniprésente dans l’environnement des enfants aujourd’hui. Cependant, les études longitudinales fournissent peu de preuves sur les associations entre le développement du langage des enfants et, la quantité et le contexte de la consommation de TV.

Ces associations sont étudiées ici à partir des données de 1562 enfants inscrits dès la naissance dans la cohorte française EDEN. Les expositions analysées étaient le temps de TV quotidien (0 min; 1-30 min; 31-60 min; 61-120 min; >120min) et la fréquence de la TV allumée en fond lors d’un repas familial (jamais; parfois; souvent; toujours) aux âges de 2, 3 et 5-6 ans.

Le niveau de langage a été évalué à 2 ans à l’aide du MacArthur-Bates (CDI), à 3 ans avec des batteries NEPSY et ELOLA (Langage composite) et à 5-6 ans avec l’échelle Wechsler (QI verbal). De 2 à 5-6 ans, les associations entre le temps de TV quotidien, la TV en fond, et les scores de langage ont été évalués par régression linéaire ajustée sur un large éventail de facteurs de confusion et de covariables. Les scores linguistiques les plus faibles étaient chez les enfants regardant 2h de TV par jour, aux âges de 2, 3 et 5-6 ans. Aussi, la TV toujours allumée en fond (par opposition à jamais) était associée à un plus faible score de développement du langage à 2 ans (ß[IC 95%]: -6,4[-11,4; -1,5]), 3 ans (-0,3[-0,4; -0,1]) et 5-6 ans (-2,4[-5,4; 0,6]). En longitudinal, la TV toujours allumée en fond (par opposition à jamais) à l’âge de 2 ans était associée à un QI verbal plus faible à 5-6 ans (-4,2[-6,7 ; – 1,7]).

Les recommandations doivent tenir compte du contexte dans lequel s’inscrit l’écoute de la TV et non pas seulement de sa durée

Document : Thèse Pauline MARTINOT

Thèse Daphnis MILLER : Structuration du niveau méso : un premier outil d’aide au pilotage des communautés professionnelles territoriales de santé

three person looking at x ray result

Auteur : MILLER Daphnis 

Année : 2022 

Thème : Économie, administration des services de santé, politiques de santé

Sous thème : Administration de la santé

Résumé : Les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) créées en 2016, réunissent les acteurs du premier et du second recours, ainsi que professionnels des établissements sociaux et médico-sociaux, autour d’un même projet de santé. Les CPTS doivent permettre d’améliorer les parcours des populations au cœur du système de santé français mis en forte tension ces dernières années, mais aussi de concrétiser une évolution de la médecine de vers un exercice coordonné plus territorialisé.

Ce travail a permis de cerner l’objet CPTS, et de mettre en lumière l’ensemble des éléments qui les caractérisent et qui nous paraissent devoir être pris en compte afin qu’elles puissent remplir leurs missions.

Document : Thèse Daphnis MILLER

Offre d’emploi : « Le Comité des Familles – Médiateur.trice en santé »

man and woman near table

Offre d’emploi : « Le Comité des Familles – Médiateur.trice en santé »

  Structure Le Comité des Familles
  Fonction Médiateur.trice en santé
  Type de poste CDI  35 h / semaine
  Lieu d’exercice Île-de-France
  Ville Paris
  Date de prise de fonction 15/02/24

Description de la structure :

L’association Le Comité des Familles propose un accompagnement médico-social des personnes concernées par le VIH et sensibilise sur la santé sexuelle par son émission radio « Vivre avec le VIH » et des actions de prévention et de dépistage.

Fondée en 2003 à la Courneuve (93), elle est née du travail d’information et de mobilisation des familles concernées, issues de l’immigration et de la banlieue.

Depuis 2011, l’association est agréée pour représenter les usagers du système de santé.

Avec son réseau de partenaires, elle porte de nombreux projets pour sortir de l’isolement, gagner en autonomie, lutter contre la sérophobie, échanger sur son vécu, trouver un soutien auprès de pairs… le tout dans le respect des valeurs de convivialité et d’entraide qui font sa richesse.

Missions :

Missions principales

Prévention et dépistage

o Participer à la mise en œuvre et à l’évaluation des actions de prévention, de témoignages, de dépistage et de promotion de la santé

o Animer des permanences de prévention et de promotion de la santé hors-les-murs

o Réaliser des entretiens de prévention et des dépistages par TROD VIH, VHB et VHC et distribuer des autotests VIH, et réaliser un suivi

o Veiller à assurer le partage de l’information pertinente aux partenaires internes et externes


Missions au sein de l’équipe accompagnement
o Réaliser des entretiens d’accueil et de suivi des bénéficiaireso Collaborer avec le pôle éducation thérapeutique et le service social de l’association dans l’accompagnement des membres

o Organiser et participer à l’animation d’activités collectives de l’association (repas, soirées, sorties, ateliers etc.)

Permanences dans les hôpitaux o Planifier les permanences avec les services hospitaliers, les animer et veiller aux bonnes relations de partenariato Aller à la rencontre des patients, les écouter et les orienter vers l’association ou des structures adaptées à leurs demandes

o  Représenter l’association dans les établissements

Missions transversales :
o Promouvoir les valeurs de l’association notamment en favorisant l’implication du public cible
o Participer à la saisie des données (bilan, comptes rendus, outils d’évaluation et de suivi)
o Participer aux réunions d’équipe, aux réunions du Pôle prévention et du Pôle accompagnement
o Participer à des réunions avec des partenaires extérieurs et s’impliquer au sein d’un COREVIH
o Participer au développement du réseau de l’association

Profil recherché :
→ Diplôme Universitaire de Médiation santé ou équivalent souhaité
→ Ouverture d’esprit, en particulier sur les questions liées aux sexualités, aux genres, et aux addictions
→ Sensibilité aux relations interculturelles et aux enjeux de la précarité et la vulnérabilité
→ Dynamisme, capacité à aller vers les autres et établir le contact
→ Capacités relationnelles et d’écoute active (formation au counseling bienvenue)
→ Capacités à travailler en équipe, adaptabilité et souplesse
→ Capacités à animer des ateliers collectifs
→ Expérience dans la lutte contre le sida et/ou la promotion de la santé souhaitée
→ Formation TROD et expérience sur le terrain serait un plus
→ Les candidatures des personnes concernées par le VIH et/ou les hépatites virales sont les bienvenues.

Personne à contacter : Eva Sommerlatte, directrice du Comité des familles
Moyens de contact

Autres informations :

    • Conditions du poste :
      → Poste à pourvoir à partir du 15 février 2024
      → Contrat à durée indéterminée, 35h par semaine.
      → Poste basé à Paris au siège de l’association Comité des familles, 18 rue de la Mare, Paris 20ème
      → Déplacements hebdomadaires en Ile-de-France pour des actions de terrain et occasionnels en région.
      → Horaires de travail de base : du lundi au vendredi de 10h à 18h. Les horaires sont susceptibles de changer en fonction de l’agenda, prévoir ponctuellement des actions en soirée et le week-end.
      → Rémunération basée sur la CC 66. Généralement entre 21K et 28K en équivalent temps plein par an (reprise de l’ancienneté).
      → Prise en charge du Pass Navigo à 50%
      → Prise en charge de la mutuelle d’entreprise à 50 %
    • Processus de recrutement :
      → Délai d’envoi des candidatures : 20 janvier 2024
      → Candidatures (CV+ LM) à adresser à Eva SOMMERLATTE, directrice du Comité des familles

Offre d’emploi : « ARS : Département veille, alerte et gestion sanitaire (DVAGS) – Médecin de veille »

man and woman near table

Offre d’emploi : « ARS : Département veille, alerte et gestion sanitaire (DVAGS) – Médecin de veille »

  Structure   ARS : Département veille, alerte et gestion sanitaire (DVAGS)
  Fonction   Médecin de veille
  Type de poste   CDD 3 ans
  Lieu d’exercice   ARS Ile-de-France
  Ville   Saint-Denis
  Date de prise de fonction   02/02/2023

Description de la structure :

Le Département veille, alerte et gestion sanitaire (DVAGS) a pour missions :
→  La gestion des alertes infectieuses, y compris les infections associées aux soins (IAS) ;
→ La gestion des pathologies environnementales et clusters ;
→ L’apport d’expertise pour la planification ;
→ La contribution aux inspections et contrôles dans le champ d’intervention de la veille ;
→ La contribution aux actions d’animation territoriale.

Le DVAGS est composé de 5 médecins, 11 infirmiers gestionnaires de signaux et 5 gestionnaires administratifs. Il est piloté par un responsable et deux adjoints.
Le travail au sein du DVAGS est organisé en trois temps : le traitement des signaux autour d’une cellule de veille au siège, la gestion et le suivi des dossiers thématiques, l’ancrage territoriale en lien avec les délégations départementales et le différents services territoriaux.

Missions :
Le médecin de veille et sécurité sanitaire est placé sous l’autorité du chef de département. Elle/il est chargé/e de :

Contribuer à la permanence en expertise médicale pour : o Apporter son expertise aux gestionnaires dans la gestion des signaux sur l’ensemble des étapes de validation, investigation, mise en œuvre des mesures de contrôle, retour d’information et traçabilité,o Réaliser des investigations et des études épidémiologiques en mobilisant les équipes de SPF en tant que de besoin,

o Coordonner les alertes complexes,

o Veiller à assurer le partage de l’information pertinente aux partenaires internes et externes,

Participer à l’amélioration du dispositif de veille et d’alerte : o Piloter des groupes de travail sur des thématiques de la veille et l’alerte,
o Contribuer à la veille bibliographique ;
o Réaliser des retours d’expériences ;
o Contribuer à la gestion de la connaissance par la rédaction de documents de synthèse ;
o Participer à la formation d’autres agents (IDE, stagiaires, enquêteurs, etc.).
o Réaliser du benchmarking au niveau national et international ;
 Animer le réseau des partenaires de l’ARS dans le champ de la veille et de l’alerte : o Collaborer avec les partenaires internes de la DVSS (directions métiers, délégations départementales),o Développer des liens avec les partenaires externes selon ses thématiques,

o Sensibiliser les professionnels de santé à la veille et l’alerte sanitaires.

Participer aux missions de contrôles et d’inspections dans le champ de la veille sanitaire

Profil recherché :
→ Médecin de veille et sécurité sanitaire ou souhaitant se former.
→ Médecin avec une expérience en SP.

Personne à contacter : Zhu-Soubise Aurélien
Moyens de contactaurelien.zhu-soubise@ars.sante.fr

Soirée métiers 2022

Chaque année, le SPI invite plusieurs médecins de santé publique à partager leur parcours, leurs expériences professionnelles afin d’appréhender les modes d’exercice possible d’un médecin de santé publique.

Cette année, le thème choisi est la médecine sociale. Thème vaste dans lequel peuvent se meler épidémiologie, activité clinique, prévention et promotion de la santé, etc…
Nous aurons le plaisir d’avoir des intervenants exerçant en PMI (protection maternelle et infantile), à l’IRDES, à Santé Publique France, et au CeGIDD de la Croix Rouge.

N’hésitez pas à vous inscrire !

MOOC One Health World Bank

Le concept One Health reconnaît que la santé humaine, la santé animale et la santé des écosystèmes sont fondamentalement liées. Si bon nombre de ces liens sont positifs et soutiennent la vie humaine, les zoonoses et plusieurs autres menaces sanitaires démontrent comment l’évolution de nos interactions avec les animaux et l’environnement peut entraîner des risques et des répercussions sur les résultats du développement. Les récentes épidémies et pandémies, dont la COVID-19, soulignent la nécessité d’améliorer la prévention et la préparation. Une approche  » Une seule santé  » peut aider les pays à améliorer leur capacité à prévenir, détecter, répondre et se remettre efficacement des événements pathologiques et à se préparer aux menaces futures pour les systèmes de santé publique aux interfaces homme-animal-environnement. Ce module fournit une orientation générale sur l’approche One Health en général et au sein de la Banque mondiale. La section 1 examine la définition, le contexte et la nécessité de l’approche One Health, y compris la valeur ajoutée qu’elle peut apporter.

LIEN D’INSCRIPTION

 

Formation en ligne : le MOOC Santé environnementale

En octobre prochain, l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et développement (Isped) de l’université de Bordeaux et la faculté de Médecine et pharmacie de l’université de Poitiers ouvrent une formation gratuite en ligne (MOOC) dédiée à la santé environnementale. Inscrivez-vous au MOOC dès le 11 juillet !

Formation en ligne : le MOOC Santé environnementale

Ouverture et contenu du MOOC

L’ouverture du MOOC se fera du 14 octobre 2022 au 14 avril 2023 (6 mois) avec un temps d’investissement de 12 heures minimum (auto-rythmé).

Les inscriptions sont ouvertes !

Le contenu du MOOC s’articule autour de sujets d’actualité comme : les perturbateurs endocriniens, les cosmétiques, les pesticides et agriculture, la pollution atmosphérique, les ondes et champs électromagnétiques et d’autres sujets.

A qui d’adresse le MOOC  ?

La formation s’adresse en priorité aux professionnels de santé (médecins, dentistes, sages-femmes, infirmiers, pharmaciens, masseurs-kinésithérapeutes, etc.), du secteur médico-social ainsi qu’aux professionnels de santé environnementale.

Les étudiants dans ces domaines et toute personne disposant de prérequis et souhaitant approfondir ses connaissances sur le sujet peuvent suivre également cette formation.

Objectif

L’objectif de ce nouveau MOOC est de permettre à chacun(e) de comprendre, décrypter les discours et d’expérimenter la Santé Environnementale, grâce à des contenus pédagogiques variés élaborés par des experts : vidéos, quiz, cas pratiques, fiches conseils, ressources complémentaires.

Le plus de cette formation : grâce à une approche conjuguant théorie et pratique, elle permet aux professionnels de s’emparer du sujet de façon pragmatique, en délivrant notamment des outils pratiques, tels que des kits de prévention (flyers, plaquettes, dépliants) par exemple.

S’INSCRIRE AU MOOC

Téléchargez l’affiche ici