Guides des thèses d’exercice par faculté (en Île-de-France)
Depuis la réforme du 3e cycle, les internes doivent avoir soutenu leur thèse d’exercice à la fin de leur phase d’approfondissement (à la fin de la 3e année du DES de santé publique). La soutenance de la thèse d’exercice est obligatoire pour rentrer en phase de consolidation (4e année du DES de santé publique).
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- Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne : téléchargez les recommandations pour les thèses de spécialités
- Sorbonne Université : téléchargez le « guide du thésard »
- Université Paris Descartes : téléchargez le règlement relatif à la soutenance de thèse
- Université Paris Diderot
- Université Paris Sud : dossier à télécharger
- Université Versailles Saint Quentin (UVSQ) : téléchargez le guide des thèses
Thèses réalisées par des internes de santé publique
Titre | Auteur | Année | Thème | Sous thème | Résumé | Document |
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Structuration du niveau méso : un premier outil d’aide au pilotage des communautés professionnelles territoriales de santé. | MILLER Daphnis | 2022 | Économie, administration des services de santé, politiques de santé | Administration de la santé | Les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) créées en 2016, réunissent les acteurs du premier et du second recours, ainsi que professionnels des établissements sociaux et médico-sociaux, autour d’un même projet de santé. Les CPTS doivent permettre d’améliorer les parcours des populations au coeur du système de santé français mis en forte tension ces dernières années, mais aussi de concrétiser une évolution de la médecine de vers un exercice coordonné plus territorialisé. Ce travail a permis de cerner l'objet CPTS, et de mettre en lumière l’ensemble des éléments qui les caractérisent et qui nous paraissent devoir être pris en compte afin qu’elles puissent remplir leurs missions. | |
À la croisée de l’épidémiologie, des neurosciences et de la santé publique: Études du développement du langage des enfants en âge préscolaire en France et leurs expositions à la télévision dans la cohorte française EDEN | MARTINOT Pauline | 2020 | Épidémiologie et Méthodes en Recherche clinique | Santé de l'enfant | La télévision (TV) est omniprésente dans l'environnement des enfants aujourd’hui. Cependant, les études longitudinales fournissent peu de preuves sur les associations entre le développement du langage des enfants et, la quantité et le contexte de la consommation de TV. Ces associations sont étudiées ici à partir des données de 1562 enfants inscrits dès la naissance dans la cohorte française EDEN. Les expositions analysées étaient le temps de TV quotidien (0 min; 1-30 min; 31-60 min; 61-120 min; >120min) et la fréquence de la TV allumée en fond lors d'un repas familial (jamais; parfois; souvent; toujours) aux âges de 2, 3 et 5-6 ans. Le niveau de langage a été évalué à 2 ans à l'aide du MacArthur-Bates (CDI), à 3 ans avec des batteries NEPSY et ELOLA (Langage composite) et à 5-6 ans avec l'échelle Wechsler (QI verbal). De 2 à 5-6 ans, les associations entre le temps de TV quotidien, la TV en fond, et les scores de langage ont été évalués par régression linéaire ajustée sur un large éventail de facteurs de confusion et de covariables. Les scores linguistiques les plus faibles étaient chez les enfants regardant 2h de TV par jour, aux âges de 2, 3 et 5-6 ans. Aussi, la TV toujours allumée en fond (par opposition à jamais) était associée à un plus faible score de développement du langage à 2 ans (ß[IC 95%]: -6,4[-11,4; -1,5]), 3 ans (-0,3[-0,4; -0,1]) et 5-6 ans (-2,4[-5,4; 0,6]). En longitudinal, la TV toujours allumée en fond (par opposition à jamais) à l'âge de 2 ans était associée à un QI verbal plus faible à 5-6 ans (-4,2[-6,7 ; - 1,7]). Les recommandations doivent tenir compte du contexte dans lequel s'inscrit l'écoute de la TV et non pas seulement de sa durée. |