Soirée métiers 2021

Le SPI vous invite cette année pour la soirée métiers ayant pour thème :  » La collaboration public-privé au service de la santé : quelle place pour le médecin de santé publique ? « 

Au début de notre cursus et particulièrement durant l’externat, nous avons surtout une image de la santé publique en milieu public et hospitalo universitaire.

Toutefois, nous n’avons que peu d’information sur le domaine privé et spécifiquement la collaboration entre ces deux acteurs.

Les trois intervenants venant de milieux différents (cabinet de conseil, industrie pharmaceutique, ONG) répondront ainsi à toutes les questions, et ce sans tabou !

Les intervenants seront  :

  • Dr Nicolas Leblanc (Conseiller Santé – Groupe VYV)
  • Dr Romain Freund (Directeur Médical – Mila)
  • Dr. Guibert (International SOS)

Un apéro sera ensuite organisé, au même endroit, pour poursuivre les discussions !

Mercredi 24 novembre à 19h

Amphithéâtre du CRI au 8 B rue Charles-V75004 Paris

Revue française d’éthique appliquée n°11

Sortie de la Revue française d’éthique appliquée n°11
Être touché
Éthique, épistémologie
et politique des affects en temps de crise

Sans avoir les pieds dans l’eau, peut-on être activement et collectivement affecté par la crise écologique ? Sans avoir la faim au ventre, peut-on être activement et collectivement affecté par la montée indécente des inégalités sociales ? Peut-on être activement et collectivement affecté au point de nous engager vers et avec l’autre, non plus seulement avec des slogans ou des valeurs, mais véritablement corps et âme, en résonance ? C’est donc de la construction d’un horizon éthique, épistémologique et politique des affects en temps de crise que ce dossier entend être une contribution. Comment les valeurs éthiques que nous défendons peuvent rentrer en résonance avec nos corps ou à travers tous nos sens ?
Comment peuvent-elles résonner aussi au travers de corps sociaux, de nos institutions dont les logiques guident nos actions quotidiennes et qui sont insensibles ou « muettes » face à ces valeurs ? Autrement dit, comment installer concrètement l’idée que l’affect est une forme de lien social et politique ?

👉Lire le sommaire du n°11 de la RFEA
👉Lire l’introduction du dossier
👉Commander la revue en service presse : 

Introduction au dossier
Léo Coutellec, Sebastian J. Moser, Hartmut Rosa

Du mariage paradoxal entre sensibilité et insensibilité

Nous sommes en temps de crise, une crise indissociablement éco­­logique et sociale dont il n’est pas question de documenter ici la nature ou de discuter la portée. Les diagnostics ont été faits (Devictor, 2015 ; Rockström et coll., 2009), les signaux d’alerte largement popularisés (Carson, 1962 ; Vargas, 2019). Et plus en avant, une question ne cesse de nous hanter : ne sommes-nous pas obligés de constater une grande insensibilité collective à la destruction du vivant et à l’injustice sociale ? Ou, situation plus trouble, constater un mariage paradoxal entre une sensibilité croissante d’une part – sensibilité écologique ainsi que sensibilité à l’injustice raciale et sexiste – et, dans le même temps, une insensibilité croissante à ces phénomènes dans la « vie factuelle » s’exprimant dans des actes et choix sociétaux qui aggravent aussi bien la crise écologique que sociale ? Sinon, comment expliquer que l’urgence de la question écologique reste à ce jour sans véritable réponse politique internationale à la hauteur des enjeux ? Sinon, comment expliquer que la migration – au lieu d’être reconnue comme une conséquence de la perte des espaces vitaux, d’une inégalité croissante ainsi que des guerres politico-religieuses – renforce les positions nationalistes et le repli sur soi ?

L’invisibilité médiatique ou informationnelle de ces phénomènes – destruction du vivant et injustice sociale – ne peut pas en être une raison acceptable à l’heure d’un accès sans précédent à l’information et d’une médiatisation croissante. Le manque d’analyse ou de compréhension à leur égard ne sont pas non plus de bons candidats pour expliquer cette insensibilité. Au contraire, il semblerait que l’espace des raisons soit largement mobilisé pour aider à décrypter, à analyser les causes et les effets de ces phénomènes. Sur le seul sujet du réchauffement climatique, nous en avons un bon exemple avec le travail de long cours du giec (2019). Reste la possibilité que l’inaction, le désintérêt ou l’insensibilité face à la destruction du vivant et à l’injustice sociale soient le fruit d’un choix éthique et politique, à savoir une pesée et un arbitrage de valeurs et de finalités. Effectivement, la défense de certaines valeurs, comme le profit économique, le confort, l’abondance matérielle ou, pour le dire autrement, l’extension de notre capacité de nous approprier le monde, d’utiliser la nature en la rendant maîtrisable en tout lieu et en tout point, pourraient prévaloir sur la création d’un mode de relation en résonance (Rosa, 2018 ; 2020). Mais alors, qu’en est-il de ceux pour qui cette aspiration à une relation au monde moins destructrice, plus résonante, reste une valeur primordiale, au point d’en faire un projet politique, mais qui pourtant n’agissent pas concrètement, ou trop peu, face à la destruction du vivant, n’incarnent pas ou trop peu au travers de tous leurs sens la colère d’une destruction de ces valeurs ? Ou, pour le dire autrement : pourquoi, comme nous le montrent de nombreuses recherches empiriques, ceux qui accordent une grande importance à la durabilité sont aussi ceux qui ont la pire empreinte carbone (Kennedy et coll., 2015 ; Moser et Kleinhückelkotten, 2018) ?

La sensibilité : un vecteur d’engagement à l’action ?

Comme l’information, comme le savoir, les valeurs ne semblent pas être en soi des principes directeurs de l’action. L’hypothèse que nous souhaitons formuler est la suivante : l’accès et la circulation de l’information, la construction et la diffusion des savoirs, l’affirmation et la défense de valeurs ne suffisent pas à tisser une relation avec le monde, ne suffisent pas à produire des axes de résonances qui nous engagent individuellement et collectivement à agir, lorsqu’ils sont vidés de leur dimension sensible, lorsque l’affect qui les sous-tend, ou du moins les traverse, est refoulé, inhibé, invisibilisé voire réprimandé. Or, aussi en guise d’hypothèse : être touché, atteint, ému ou animé par ce qui nous entoure est peut-être l’une des capacités indispensables pour faire face aux crises, capacité sous-déterminante de nos sphères informationnelles, de nos efforts cognitifs, de nos revendications axiologiques.

Au moins depuis le début des années 2000, la question de l’affect a attiré l’attention de plusieurs théoriciens pour dégager une autre conception de notre relation-au-monde (Massumi, 2002 ; Clough, 2008 ; Ruddick, 2010 ; Hoggett et Thompson, 2012 ; Nussbaum, 2013). Une chose exerce une puissance sur une autre, cette dernière s’en trouvant modifiée, nous dirons que l’affect est le nom de cette modification (Lordon, 2016). L’affect, l’affectus de Spinoza, est ainsi cette capacité à affecter et à être affecté. Plus précisément, l’affect décrit l’émoi émotionnel et physique de l’attention du sujet ; c’est ainsi « qu’il développe un intérêt intrinsèque pour le fragment de monde qui lui fait face et se sent […] en position de destinataire » (Rosa, 2020, p. 43). Cette interpellation ne peut pas être neutre, sans valeur ou sans signification.

Les récentes catastrophes sanitaires comme la pandémie du sars‑cov‑2 ou écologiques comme les inondations estivales en Europe de l’Ouest, compris comme événements qui nous arrivent et nous frappent, nous montrent comment cette disposition affective peut s’imposer à nous, nous laisser sans défense aussi bien au sens littéral qu’au sens figuratif. Victime d’un méga-feu, d’une violence effroyable, nous ne perdons pas uniquement nos biens matériels, la fumée âcre et la chaleur torride nous touchent dans notre chair, dans nos corps (Zask, 2019). L’événement catastrophique peut nous affecter au travers de tous nos sens. Il en sera de même pour ces populations contraintes de quitter leur logis, leur village, leur région suite à la montée des eaux, de ces peuples indigènes chassés par la déforestation, de ces familles dépendantes de l’aide alimentaire dans des villes où l’abondance matérielle et la sur-consommation sont devenues ostentatoires. En ces temps de crise, l’étendue de notre surface d’affection augmente considérablement.

Mais alors de nouvelles questions embarrassantes émergent : faut-il être touché individuellement par la catastrophe pour être touché par ses effets collectifs, ses effets sur autrui ? Faut-il vivre l’injustice dans son existence pour la combattre au-delà ? « Être touché » ne serait-ce alors qu’une disposition passive alimentant les thèses en vogue qui consistent à souhaiter l’effondrement pour qu’enfin le sursaut civilisationnel se produise ? C’est une voie possible mais dont certaines limites ont déjà été diversement documentées (Larrère et Larrère, 2020). Cette position qui consiste à dire « tant qu’on n’a pas les pieds dans l’eau, on ne bouge pas » est caractéristique d’une certaine façon de comprendre la place et le rôle des affects. Elle cantonne ces derniers à des dispositions passives et individuelles. L’affect est réduit à ce que l’on reçoit passivement, en tant que sujet. Pourtant, nous pouvons comprendre que « tout est affaire de figurations intenses puisque ce sont ces images, ces visions qui, bien plus que tout autre discours abstrait sur la cause, déterminent à épouser la cause » (Lordon, 2016, p. 65). Ainsi, pourrait-on faire de l’affection une contagion, non angoissante mais mobilisante, créer des « machines affectantes » dont le but n’est pas de nous contraindre devant la certitude d’une catastrophe mais de nourrir notre puissance d’agir avec et face à celle-ci.

Reformulons ainsi ce que nous explorons dans ce dossier : la disposition à être touché, la survenue de l’affect dans notre façon d’agir ou de réagir face à la destruction du vivant et/ou à l’injustice sociale peut aussi être une disposition active et non spécifiquement individuelle. Une disposition à cultiver et à encastrer dans l’information, le savoir, l’éthique. Comment l’information peut-elle être autre chose qu’une entreprise de production de subjectivités contemporaines aliénées ? La science, et plus généralement la démarche cognitive, peut-elle être comprises autrement que comme une démarche insensible de désensibilisation (Dumain et coll., 2013) ? Comment les valeurs éthiques que nous défendons peuvent-elles entrer en résonance avec nos corps, traverser tous nos sens ? Comment peuvent-elles résonner aussi au travers de corps sociaux, de nos institutions dont les logiques guident nos actions quotidiennes et qui sont insensibles ou « muettes » face à ces valeurs ? Autrement dit, comment installer concrètement l’idée que l’affect est une forme de lien social et politique ?

Pour aller au cœur de la problématique que nous interrogeons dans ce dossier, nous posons la question suivante : comment peut-on caractériser, documenter, valoriser un lien entre l’affect et l’action qui ne soit pas uniquement le résultat passif d’une situation contrainte ou qui réduit l’affect à une forme de sensiblerie inoffensive ? « Être touché », plus qu’une injonction au changement individuel ou la disposition passive à espérer, pourrait être à la fois une disposition à cultiver collectivement et une méthode pour l’action. Sans avoir les pieds dans l’eau peut-on être activement et collectivement affecté par la crise écologique ? Sans avoir la faim au ventre, peut-on être activement et collectivement affecté par la montée indécente des inégalités sociales ? Peut-on être activement et collectivement affecté au point de nous engager vers et avec l’autre non plus seulement avec des slogans ou des valeurs, mais véritablement corps et âme, en résonance ? C’est donc la construction d’un horizon éthique, épistémologique et politique des affects en temps de crise que les contributions de ce dossier cherchent à construire.

👉Lire l’article entier sur Cairn (en libre accès)

Une initiative de l’Espace éthique Île-de-France

L’Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France est un lieu de diffusion, de réflexion et de formation aux questions éthiques et sociétales de la santé, du soin, de l’accompagnement et de la recherche. Il travaille en réseau avec les institutionnels, professionnels et associatifs en Île-de-France. Depuis 2013, il est sous l’autorité de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France. Il tend à développer une réflexion et une démarche éthiques appliquées aux réalités de terrain, en réponse aux demandes des intervenants et des décideurs publics et institutionnels. Pour créer les conditions d’une concertation pluraliste, et concilier un travail d’observation, de veille et d’anticipation, l’espace de réflexion éthique de la région Île-de-France est investi dans des domaines de recherche-action qui recouvrent un champ très large (vulnérabilités dans la maladie, innovations thérapeutiques, nouvelles technologiques qui transforment les pratiques…). Il a également pour mission de proposer des formations universitaires et de produire une recherche en éthique susceptible de contribuer aux débats publics, et aux échanges nécessaires entre les différents partenaires.

En savoir plus : http://www.espace-ethique.org
Contact presse : 

5 raisons de suivre le cours «Rédiger et publier un article scientifique»

Si publier est incontournable pour un.e chercheur.e, les règles d’écriture et de publication dans les revues internationales ne sont pas toujours connues. Décryptage par l’IRD et ses partenaires.

Raison n°1 : Connaître toutes les clés pour être publié dans des revues internationales !
La rédaction d’un article scientifique n’est pas intuitive et les règles de publication sont souvent implicites. Grâce au cours en ligne « Rédiger et publier un article scientifique », maîtrisez les règles de rédaction des différentes sections et comprenez comment sont évalués les articles soumis pour publication. Car quelle que soit votre discipline, publier est incontournable pour un scientifique aujourd’hui. Tout d’abord, c’est ainsi que la recherche se construit, dans un collectif de savoirs partagés et en permanence élargis grâce aux publications. Publier c’est avant tout rendre visible ses travaux et diffuser des connaissances nouvelles.

Raison n°2 : Développer vos compétences transversales pour évoluer dans un contexte international
Publier c’est aussi se rendre visible dans la communauté scientifique internationale. Cela permet ainsi de développer son employabilité, évoluer tout au long de sa carrière, ou encore obtenir des financements pour sa recherche. Dans ce cours, vous découvrirez les principales règles de déontologie et d’éthique qui régissent le fonctionnement de cette communauté internationale et qui encadrent les activités de recherche et la publication scientifique. Vous connaîtrez aussi les techniques et outils pour effectuer votre revue de littérature. Enfin, vous comprendrez comment la recherche et les chercheur.e.s sont évalué.e.s sur la base des publications scientifiques, pour mieux évoluer dans ce contexte.

Raison n°3 : Profiter des enseignements et des conseils d’une équipe pédagogique internationale
L’équipe pédagogique du cours, constituée de chercheur.e.s et enseignants-chercheur.e.s de l’Institut de recherche pour le développement (France), de l’École supérieure polytechnique de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (Sénégal) et de l’École nationale supérieure polytechnique de l’université Yaoundé I (Cameroun)*, délivrera tout au long du cours divers conseils pratiques, issus de son expérience de la rédaction et de la publication d’articles scientifiques et vous pourrez échanger avec elle grâce au forum de discussion.
*dans le cadre du Réseau d’Excellence des Sciences de l’Ingénieur de la Francophonie

Raison n°4 : Participer à une large communauté d’échange !
La première session du cours, lancée en juillet 2021, a réuni une communauté de plus de 10 000 apprenants et a généré des centaines de fils de discussions sur le forum, chacun apportant témoignages et contributions aux réflexions. Vous aussi, interagissez avec vos pairs et, pourquoi pas, créez des synergies et des rencontres ! À l’issue de la période de 6 semaines d’animation du cours, les forums sont fermés mais le cours reste disponible et les discussions visibles jusqu’en juin 2022. Découvrez la richesse des témoignages et retours d’expérience de vos pairs…

Raison n°5 : Se former en ligne librement et gratuitement
Le cours « Rédiger et publier un article scientifique » est entièrement gratuit et ouvert à tous. Vous pouvez suivre les 9 modules qui composent le cours en toute autonomie, à votre rythme et aux horaires qui vont conviennent. Le cours est proposé en français avec un sous-titrage en anglais et en espagnol.
Alors Mesdames et Messieurs, acteurs de la recherche, vous êtes convaincu.e.s ? Inscrivez-vous dès maintenant !

Pour en savoir plus et s’inscrire au cours Rédiger et publier un article scientifique.
Institut de Recherche pour le Développement
Début du cours : 28 juin 2021
Inscription possible jusqu’au : 27 juin 2022
Fin du cours : 27 juin 2022

Podcasts de la SFSP – Saison 1 – “Agir en situation d’incertitudes et de controverses, quels enseignements pour la santé publique ?”

Pour que toutes les voix de santé publique puissent être entendues, La Société Française de Santé Publique discute, à chaque épisode de ce podcast, avec un acteur ou une actrice de santé publique, sur l’un de ses sujets d’expertise. La parole est ouverte à différentes voix de santé publique, les propos tenus par les invités de ce podcast ne reflétant pas nécessairement la position de la SFSP.

Cette première saison des podcasts de la SFSP s’articule autour de sujets liés à la thématique de notre Congrès 2021: “Agir en situation d’incertitudes et de controverses, quels enseignements pour la santé publique ?”

Retrouvez les 3 premiers épisodes de la saison sur le site de la SFSP.

Individual Consultancy – Prioritize NCD prevention and control services in UHC Benefit Packages

Purpose of the Consultancy

The purpose of the consultancy is to provide expert support to Noncommunicable Diseases (NCD) department for incorporation of prioritised NCD prevention and control services in UHC Benefit Packages.

Background

The spread of noncommunicable diseases (NCDs) including cardiovascular diseases (CVD), diabetes, cancer, chronic respiratory diseases and mental health represents one of the greatest development challenges of the 21st century. The global burden of NCDs is disproportionally higher in low and- iddle income countries (LMICs), with 90% of largely preventable, NCD related premature deaths occurring in LMICs.

In response to this burden of NCDs, the Global Action Plan for the Prevention and Control of NCDs 2013-2020 (WHA64.11) set a global target of a 25% relative reduction in premature mortality from NCDs by 2025 with additional targets to address shared NCD behavioural risk factors, including tobacco use, unhealthy diet, physical inactivity and harmful use of alcohol. The Action Plan provides a menu of policy options and costeffective interventions under six objectives: international cooperation and advocacy; country led multisectoral response; risk factors and determinants; health systems and universal health coverage; research, development and innovation, and surveillance and monitoring.

The 13th General Programme of Work (GPW13) 2019-2023 adopted by WHO Member States identifies an approach to effectively strengthen national health systems, support countries to reach universal health coverage (UHC), and advance the 2030 Agenda to achieve the Sustainable Development Goals (SDGs). In responding to the demand by Member States, WHO is working on the development of a technical guidance on approach to prioritization of NCD interventions in UHC Benefit Package. The aim is to adapt and expand the existing WHO guidance/resources on HTA and priority setting with a focus on NCD showing how economic analyses can support the decision-making process and which analyses can be performed. A review of the literature and of existing guidance for prioritization of NCD services will be conducted and country case-studies will be used to provide examples of practical implementation/prioritization of NCDs in Benefit Packages.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page de l’annonce.

Replay Conférence « Une seule santé, en pratique ? » – VetAgro Sup

La crise de la Covid-19 vient nous rappeler la complexité et toute l’incertitude des interactions entre la santé des humains et celle des animaux ainsi que des environnements globaux dans lesquels elle s’inscrit. Car ces êtres vivants que nous exploitons, sélectionnons ou protégeons semblent avoir échappé à notre contrôle, générant une pandémie mondiale et, avec elle, font peser une culpabilité sur la population humaine qui devient responsable, par ses impacts sur la nature, de l’émergence du virus et de sa diffusion rapide dans la majorité des pays du globe.

Cette journée propose de contribuer à la réflexion sur les transitions vers un modèle plus préventif et durable, en mobilisant l’ensemble des parties prenantes pour continuer de co-construire des solutions et des recommandations d’action publique. Elle se nourrira pour cela à la fois des réflexions sur l’existant et des regards des praticiens, faisant alterner une phase de conférences plénières et des ateliers. Quelques thématiques ont été choisies pour ce premier rendez-vous. Pour illustrer la complexité du vivant à l’échelon microscopique, l’atelier 1 est consacré aux microbiotes. Mais il faut aussi penser cette complexité en la réinsérant dans les cadres organisationnels, économiques et d’aménagements qui ont été mis en lumière par la crise de la COVID 19. Sont notamment abordés dans les ateliers 2, 3 et 4, les liens entre agriculture et alimentation au cœur de l’émergence de pathologies infectieuses, la prise en compte plus intégrée de la faune sauvage et, enfin, les impacts d’un usage massif des biocides sur les résistances croisées. Notre réflexion gagnera enfin à combiner une réflexion sur les politiques publiques, notamment sur les liens entre les échelles d’action publique (territorial, national, européen et international) dans les ateliers 5 et 6, avec une analyse prospective de la formation des différentes parties prenantes à commencer par les professionnels de santé dans l’atelier 7. Par la réunion d’acteurs de divers horizons, la conférence propose de mettre en discussion notre modèle de gestion des crises sanitaires et de penser les contours d’une nouvelle gouvernance de la santé à l’échelon national, européen et international.

Cette journée propose en particulier quatre niveaux de questionnement :

  • Quelles sont les connaissances scientifiques en médecine humaine et vétérinaire, en écologie ou en sciences sociales qui fondent le débat ?
  • Où en sont les politiques publiques dans les territoires ?
  • Comment penser les relations entre initiatives locales, pilotage national et normes européennes et internationales ?
  • Quelle formation pour les décideurs et les professionnels de santé ?

Nous passerons donc d’un état de la science et des politiques publiques à des propositions, recommandations pour l’action, depuis la recherche jusqu’aux politiques locales, dans nos territoires, nos socio-écosystèmes.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de la conférence en replays directement sur le site de l’évènement.

Les mardis de l’IRDES

Les séminaires « Mardis de l’Irdes » présentent des travaux de recherche finalisés ou en cours.

Ils répondent à deux objectifs :

– présenter et discuter les travaux effectués par les chercheurs de l’Irdes,

– valoriser et échanger sur les travaux réalisés par des équipes de recherche extérieures à l’Irdes.

Les « Mardis de l’Irdes » se déroulent deux fois par mois et sont ouverts aux personnes extérieures (chercheurs, administrations, professionnels de santé, etc.). La durée d’un séminaire est au maximum d’une heure et demi, soit jusqu’à 45 minutes d’exposé et 45 minutes de discussion.

Mardi 16 mars 2021 17h : Réponse des Maisons et des Centres de santé à l’épidémie de Covid-19 en France : une étude des adaptations organisationnelles en situation de crise

Mardi 30 mars 2021 11h : Trajectoires et déterminants individuels du recours régulier à la prévention sur longue période à partir des données de la cohorte E3N

Mardi 8 juin 2021 11h : Comment expliquer les inégalités de classe et de genre dans les récupérations post-AVC ?

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, rendez-vous sur le site de l’IRDES.

Apéro-débat – Construction d’un outil de promotion de la santé

Le SPI organise un apéro-débat sur le thème « Construction d’un outil de promotion de la santé pour les populations précaires » animé par Dr Valérie THOMAS. Dr Valérie THOMAS est médecin de santé publique, cheffe du pôle de médecine sociale de l’hôpital Max Fourestier. Au cours de son parcours professionnel, elle a été amenée à développer des outils artistiques, principalement street art et mini-série, pour promouvoir la santé des personnes précaires et lutter contre les discriminations liées au genre.

La soirée est réservée aux internes de santé publique, hors filière en santé publique parisiens durant le semestre d’hiver 2020, internes en inter CHU à Paris durant le semestre d’hiver 2020, et externes parisiens intéressés par la spécialité.

Retrouvez l’évènement sur Facebook

Jeudi 10 décembre dès 19h30 (format dématérialisé)
→ Inscription ici : https://forms.gle/MkkrpFrUzo3TJZA47

Soirée métiers 2020

Le SPI organise sa soirée métiers annuelle sur le thème « médecin de santé publique et organisations des soins primaires« . La crise sanitaire a en effet montré que nous avons un système très hospitalo-centré. L’organisation des soins primaires est un enjeu majeur de la transformation du système de santé pour mieux répondre aux besoins de soins de proximité. Lors de cette soirée, vous pourrez en apprendre plus sur le rôle et la place du médecin de santé publique en soins primaires. Quatre intervenants, médecins de santé publique travaillant dans différents organismes et à différents échelons, présenteront leur métier, leur parcours, leur vision de la santé publique et répondront à toutes vos questions.


ATTENTION

Soirée réservée aux :
– internes de santé publique parisiens
– internes en inter-CHU sur Paris, ou en hors filière en santé publique sur Paris (semestre hiver 2020)
– anciens internes de santé publique parisiens
– externes parisiens intéressés par la spécialité


Jeudi 26 novembre dès 19h15 (format dématérialisé)
==>l’inscription est obligatoire et vous engage : https://forms.gle/JtyQt9YPKAJaTfQD6

/!\ Enregistrements audio disponibles pour les internes de santé publique d’Ile-de-France uniquement /!\

Apéro-débat – Nucléaire et santé publique : de la radioprotection à la gestion de crise

Quel est le rôle d’un médecin de santé publique dans le monde nucléaire ?

C’est en partie à cette question que répondront Dr Isabelle Nicoulet et Dr Cécile Anglade, médecins de santé publique à l’Autorité de Sûreté Nucléaire lors de l’apéro-débat « Santé publique et nucléaire : de la radioprotection à la gestion de crise nucléaire » auquel le SPI vous convie.

En bonus, des pizzas seront offertes par le SPI si l’apéro-débat se tient en présentiel !

Retrouvez l’événement sur Facebook.

Mardi 15 septembre à partir de 19h
Inscription obligatoire !

Documents liés à la soirée