Cours de santé publique – Ecole d’ergothérapie

L’Institut de Formation en Ergothérapie de l’école d’Assas, dans les Yvelines (Magny-les-Hameaux), recherche un intervenant pour des cours de santé publique auprès des étudiants de 3ème année, pour la période du 02/11/2020 au 25/01/2021.

Il s’agit de donner des cours magistraux (volume horaire : 16h) et des travaux dirigés (volume horaire : 12h), pour env. 50€/h de face à face. Les cours peuvent être donnés en visio.

Selon l’arrêté du 05/07/2010, les objectifs de l’UE « Santé publique » pour les études d’ergothérapie sont de connaître l’organisation de la politique de santé et l’offre de soins, les grands principes de l’économie de la santé en France et dans le monde ainsi que de s’approprier les concepts en santé publique et santé communautaire.

Les éléments de cours attendus seraient :

  • Santé publique et santé communautaire :
    • concepts, démarche et outils en santé publique
    • santé dans le monde : organismes internationaux, problèmes prioritaires, chartes
    • organisation de la santé publique en France : structures, planification nationale, régionale, territoriale, actions prioritaires
    • organisation de l’offre publique et privée des soins, systèmes de soins
    • organisation de la prévention
    • politique de santé mentale, dispositif psychiatrique
    • organisation de la veille sanitaire
    • grands problèmes de santé publique
    • filières de soins, réseaux de soins
  • Epidemiologie et démographie  : répartition, fréquence, gravité des états pathologiques
  • Economie de la santé :
    • budget de la santé, consommation, dépenses nationales, maîtrise des coûts
    • rôle de l’Etat, des collectivités territoriales, des citoyens et du marché
    • financement de la santé

Il n’y a pas de support de cours pré-existant puisque ces cours s’organisent pour la 1ère fois.

Si intéressé, contactez Mme BUZY Christine, responsable pédagogique :
Mail : 
Tél secrétariat : 01.85.83.02.41 ; ligne directe : 01.85.83.02.40

Chargé de surveillance Covid – Santé Publique France

L’unité Infections respiratoires et vaccination (REV) de la Direction des Maladies Infectieuses (DMI) de Santé publique France, recrute un « chargé de projet scientifique – surveillance COVID-19″qui assurera des activités de surveillance et d’expertise relatives aux infections à méningocoque, aux infections invasives à H.influenzae b, et aux papillomavirus humains et contribuera aux activités de surveillance de la COVID-19, essentiellement dans le domaine de la veille internationale.

CDD de 6 mois à plein temps (remplacement congés maternité).

Fiche de poste

Projet Master 2 ou stage d’internat – ANSES

Le laboratoire de Lyon de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du travail) propose à un interne ou un étudiant en master 2 de participer au projet « Surv1Health » porté par l’ANSES et VetAgro Sup qui a pour objectif d’évaluer les collaborations entre dispositifs de surveillance de l’antibiorésistance en France et d’identifier les pistes d’amélioration, dans le cadre d’une perspective « One Health » (dans les secteurs humain, vétérinaire et environnemental).

Projet M2 ou stage d’internat – ANSES

Apéro-débat – Nucléaire et santé publique : de la radioprotection à la gestion de crise

Quel est le rôle d’un médecin de santé publique dans le monde nucléaire ?

C’est en partie à cette question que répondront Dr Isabelle Nicoulet et Dr Cécile Anglade, médecins de santé publique à l’Autorité de Sûreté Nucléaire lors de l’apéro-débat « Santé publique et nucléaire : de la radioprotection à la gestion de crise nucléaire » auquel le SPI vous convie.

En bonus, des pizzas seront offertes par le SPI si l’apéro-débat se tient en présentiel !

Retrouvez l’événement sur Facebook.

Mardi 15 septembre à partir de 19h
Inscription obligatoire !

Documents liés à la soirée

Bulletin 41 du CLISP : les internes de santé publique au cœur de la crise

Le dernier bulletin du CLISP (Collège de liaison des internes de santé publique) est une édition spéciale COVID-19 décrivant le rôle des internes de santé publique au sein de la crise sanitaire.

Allez y jeter un coup d’oeil pour vous faire une idée de l’étendue des possibilités avec notre spécialité :

Accéder au bulletin sur le site du CLISP

Par ailleurs, d’autres témoignages d’internes parisiens sont disponibles sur notre rubrique « Témoignages d’ISP parisiens » (stages hors COVID-19).

Soirée métiers 2019

Le SPI vous convie à son annuelle soirée métiers sur le thème “médecin de santé publique et santé globale”. 

Quand la santé dépasse les frontières…  Augmentation des flux migratoires et menaces de pandémies, urbanisation et transition épidémiologique, réchauffement climatique et surveillance des maladies à transmission vectorielle, croissance et transition démographique, « brain drain » des professionnels de santé et accès aux soins… sont autant d’enjeux illustrant la complexité et la richesse de la santé globale.

Face au contexte de mondialisation, y compris des problématiques de santé, les coopérations internationales et l’approche systémique, chères au médecin de santé publique, sont de plus en plus nécessaires pour répondre à ces questions.

Quels sont la place et le rôle du médecin de santé publique dans le domaine de la santé globale? Dans quels structures ou organismes peut-il travailler ? Quelles compétences le médecin de santé publique doit-il mobiliser pour répondre à ces enjeux ?

Les invités de la soirée seront :

  • Pr Arnaud Fontanet (Institut Pasteur)
  • Pr Gilles Brucker (APHP Direction des Relation Internationales)
  • Dr Kamel Senouci (Fondation Bill et Melinda Gates)
Jeudi 28 novembre 2019 dès 18h30
Espace Ethique Saint Louis (1 avenue Claude Vellefaux 75010)

RETOUR SUR LA SOIREE : QUELQUES EXTRAITS

LA SANTE GLOBALE, QU’EST-CE QUE C’EST?

Dr. Brucker : « La Santé globale […] pour moi […], c’est qu’il y a une exigence que la santé est un bien mondial partagé, que chacun, où qu’il soit, quelle que soit sa condition économique, sociale, géographique, a le droit à des réponses à ses problèmes de santé. »

« En Santé globale, il faut qu’on trouve des réponses adaptées à chaque type de population. Ça passe par une volonté de réduire les inégalités autant que faire se peut. […] On est maintenant confronté à un monde […] complexe. […] Et dans la complexité de ce monde-là, vous pouvez et vous devez avoir un rôle à jouer. Il va falloir essayer de voir quel rôle pour proposer quoi. »

POURQUOI L’INTERNAT DE SANTE PUBLIQUE ? 

Dr. Fontanet : « Il y a eu un moment un peu dur parce que j’aimais bien la clinique. […] Je me suis dit « je ne ferai plus de clinique » […]. Mais j’ai gagné la santé internationale, c’est-à-dire la possibilité de vivre à l’étranger […], d’être confronté à des situations de santé publique en Asie et en Afrique. »

 Dr. Brucker : « Avec la Santé publique, on peut absolument tout faire ! Tout est ouvert, le monde vous est ouvert ! »

« Le médecin [de Santé publique] est dans une situation de proximité, pas forcément avec les malades, mais avec la population. Il dispose aussi […] d’une écoute et d’un crédit de confiance qui reste encore relativement important [comparativement à d’autres professions]. »

 Dr. Senouci : « L’internat de Santé pub, il m’a appris une chose : c’est savoir travailler. Vraiment. Et encore maintenant, tous les jours j’utilise les capacités que j’ai acquises pendant l’internat. Ce sont des capacités de travail, […] des capacités d’analyse du problème, d’écoute des différents points de vue. »

« Vous allez parler à des administrateurs, à des environnementalistes, à des ONG, à la population… Être capable d’être au milieu de tous ces gens, et de trouver un point commun : c’est ça pour moi la Santé publique. C’est pouvoir faire quelque chose, en écoutant ce que tout le monde a dit, toutes les positions, et de trouver […] le dénominateur commun pour pouvoir développer une politique de santé. »

« Personne n’est au chômage après avoir fait Santé publique ! »

DES EXPERIENCES MARQUANTES ? 

Dr. Senouci : « Dans tous les boulots que j’ai faits, que ce soit à l’OMS, à l’UNICEF, dans une ONG, ou maintenant la fondation Bill et Melinda Gates, j’ai toujours eu des côtés qui m’ont apporté beaucoup. Tous les jours, il y a des choses nouvelles, j’apprends énormément. Moi j’adore ce métier ! »

« En santé internationale, […] en dehors du boulot lui-même qui est très gratifiant, les salaires sont supérieurs par rapport aux salaires français. »

 Dr. Fontanet : « Je pars 5 ans à Addis-Abeba pour monter ce projet de recherche. Là aussi, expérience très formatrice : Ethiopie, on sortait de la guerre civile, […] on arrive, il fallait construire le labo dans un site qui nous avait été dédié […]. »

 « Par la recherche que j’ai menée sur le SIDA en Éthiopie et l’hépatite C en Égypte, j’ai acquis une crédibilité auprès des autorités locales. […] J’ai trouvé intéressant d’avoir cette bascule, que je devais au fait d’avoir fait de la recherche, et qui me permettait d’être un interlocuteur respecté localement pour faire de la prévention. […] C’est là où je me dis « Là j’ai été utile ! ». […] Mon rôle de chercheur a pris une autre dimension. »

/!\ Enregistrements audio disponibles pour les internes de santé publique d’Ile-de-France uniquement /!\

Apéro-débat – Les tiers-lieux de l’innovation en santé

Les produits de santé innovants sont un vecteur d’amélioration de la santé des populations. Ils naissent de coopérations entre plusieurs acteurs provenant d’équipes différentes : des équipes de recherche, des équipes soignantes et des industriels.
Et s’il existait un lieu qui concentre ces acteurs autre que l’hôpital, le laboratoire de recherche et l’industrie ? Quels sont-ils, quels en sont les enjeux ?
Pour en savoir plus, rendez-vous Mardi 8 octobre 2019 à 19h00 pour explorer ces alternatives avec Marie-Laure Baranne et Mehdi Benchoufi, médecins de santé publique, innovateurs au sein de l’association echOpen.
On vous attend avec nourriture et boissons pour échanger dans une ambiance conviviale !

Rendez-vous :
Le mardi 8 octobre 2019 à 19h00
Salle de réunion du SIHP

Enquête sur le devenir des médecins de santé publique

En 2012, le CLiSP réalisait la plus grande enquête sur le devenir professionnel des médecins spécialistes de santé publique issus du DES. Si les résultats ont été d’une grande importance pour le collège, en particulier dans le travail avec les enseignants autour de la réforme de la formation, leur diffusion était restée jusqu’ici limitée au Bulletin d’avril 2012. Nous sommes heureux de vous annoncer qu’ils font aujourd’hui l’objet d’une publication dans la Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique, en accès libre jusqu’au 12 mai : https://authors.elsevier.com/c/1YmZL1Qgm4WgUq
Vous pouvez également retrouver le rapport d’enquête final intégrant les résultats complets : https://drive.google.com/file/d/11-oBw_RKv4_elp1qSMkFX9SFyGfOBnFx/view?usp=sharing.