Rémi

Présentation personnelle


Je m’appelle Rémi, j’ai 27 ans. Je suis issu d’une famille nucléaire de sept et on a pas mal voyagé. J’ai terminé mon cursus scolaire dans les Yvelines et j’y ai suivi mes études de médecine, avant de venir sur Paris pour l’internat. J’adore lire, j’aime beaucoup marcher été comme hiver, je fais un peu de photographie, j’apprécie les soirées jeux de société. En projets, j’aimerais bien approfondir et me remettre au Jeu de Go, au badminton et au dessin vectoriel.

Parcours professionnel


Semestre actuel :

Je suis en 5ème semestre d’internat, à la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) qui est une structure placée auprès du Premier ministre. L’énorme avantage de cette structure est d’être à l’interface de nombreux ministères / cultures professionnelles et d’agir / accompagner à différents niveaux, de la collectivité au réglementaire. De manière quasi-systématique pendant mon internat, je découvre beaucoup, je tente d’apporter ma modeste contribution. Je participe donc, ou j’assiste ponctuellement, à divers dossiers. L’essentiel de mon travail consiste en une synthèse (revue narrative de la littérature, entretiens avec experts et décideurs) des liens entre sédentarité / activité physique / sport et conduites addictives, des actions menées et des programmes probants dans ce domaine, dans divers contextes (prévention primaire / tertiaire, milieux professionnels ou Éducation nationale, des évènements sportifs à l’activité physique quotidienne, etc.).

Semestre coup de cœur (s’il y en a un) :

Je suis ravi de mon semestre actuel et c’est un véritable plaisir d’y aller chaque jour (hors restrictions sanitaires). Il m’a définitivement convaincu de mon intérêt pour l’addictologie et de mon souhait de continuer dans ce champ ! En terme de « coup de cœur », je me retrouve plus dans l’ensemble de mes expériences que dans un moment en particulier. A l’extrême, ce sont les semestres non encore réalisés qui me motivent le plus : monter en compétences, avoir plus de pertinence scientifique, mobiliser un réseau plus dense, découvrir de nouveaux champs et avoir plus de marges d’actions.

Ta formation en plus du DES :

– Des lectures, des lectures et encore des lectures ! Des expertises, des articles, des livres : en promotion de la santé, psychologie sociale, sociologie des organisations, droit, économie, organisation du système de santé, etc. Le temps n’est malheureusement pas extensible et je ne fais qu’effleurer les domaines.

– En savoirs « académiques », j’ai un M2 de Biologie du vieillissement (génétique), un M2 de Méthodologie et statistiques en recherche biomédicale, un DU de statistiques, un DU d’anthropologie médicale, une formation en ligne de data scientist. Je suis cette année un DU de droit de la santé et un DU d’addictologie.

– A côté, en savoirs « expérientiels », j’ai quelques travaux en cours. Mon projet actuel qui me mobilise le plus est ma thèse d’exercice, qui me sensibilise au travail qualitatif et à la sociologie.

Ta vision de la santé publique :

Je conçois les acteurs de santé publique comme des ingénieurs. Un avantage d’être ingénieur est – du moins dans nos représentations sociales – de pouvoir changer et mobiliser une identité en fonction des contextes. Être un acteur de santé publique permet donc d’aller à peu près n’importe où, sur n’importe quel sujet, tant qu’on s’en donne les moyens. Le flou qui entoure la « santé publique » permet de jouer sur les lignes. C’est la formidable richesse de ce secteur ! A l’inverse, le revers de la médaille c’est qu’un ingénieur c’est tout et n’importe quoi, ça a pu faire de nombreux métiers dans sa carrière ou rester sur un type de poste et perdre cette capacité d’adaptation.

Par contre, si on regarde plus particulièrement les médecins de santé publique, et l’internat qui va avec : une période de vie, où on peut aller à peu près partout (médico-social, collectivités, agences de l’état, recherche, économie, éthique, etc.) c’est juste fabuleux ! Je le recommande à tous.

Ce qui t’attire comme orientation en SP plus tard :

En l’état, j’envisage un exercice mixte clinique et santé publique en addictologie.

Pour la clinique, je souhaite en faire au prochain stage puis réaliser la FST d’addictologie, ce qui m’offre 18 mois pour affiner mon projet. Puis ce sera ma dernière année d’internat. Je poursuivrais probablement avec un post-internat.

Pour la santé publique, j’ai commencé à me rapprocher de quelques professionnels mais ce n’est pas ficelé. Ce que j’explore, et ce qui m’intéresse pour l’instant, est d’aller voir en économie de la santé. Cela peut être assez macro, ou sur les inégalités sociales de santé, parcours de soins, interventions, etc. Il y a beaucoup à faire vis-à-vis des conduites addictives et l’économie de la santé me semble une porte d’entrée très intéressante.