Domitille

Présentation personnelle


Je m’appelle Domitille, j’ai 28 ans et je vis à Paris où j’ai aussi effectué mon externat. J’ai débuté un internat de médecine générale et après 1 an et demi je me suis aperçue que cette spécialité (pourtant riche, variée et essentielle à mes yeux) ne me correspondait pas et que j’avais besoin d’une ouverture et une pluridisciplinarité (autre que médicale) pour m’épanouir et que je ne la retrouvais pas dans cette voie. Faire un droit au remord pour la santé publique n’a pas été un choix facile d’autant que ce n’est pas une spécialité connue des étudiants. C’est en m’informant et discutant avec des internes/médecins de santé publique que j’ai pu découvrir la diversité et tous les débouchés possibles de cette spécialité. Je ne regrette pas une seule seconde mon choix !

Peux-tu nous parler du stage que tu viens de terminer (en mai 2021) ?


J’ai passé les 6 derniers mois dans le département d’épidémiologie et de santé publique de l’hôpital de Garches, où j’ai pu découvrir la santé publique hospitalière à travers différents projets : poursuite de la production hebdomadaire d’un ‘point épidémiologique’ de la situation COVID sur l’hôpital et aux niveaux départemental et régional, élaboration et mise en œuvre d’une étude par le service, contribution à la rédaction d’un protocole pour un appel à projets de l’INCA etc.

Où vas-tu en stage ce semestre ?


Pour le semestre d’été 2021 je serai chez Solthis, une ONG. J’ai vraiment hâte de découvrir le monde des ONG qui m’a toujours attiré (déjà en tant qu’interne de médecine générale) et de voir ce qu’un médecin de santé publique peut y apporter.

Pour toi, qu’est ce que la santé publique ?


Pour moi la santé publique est une spécialité riche et variée qui n’est pas cantonnée seulement à l’hôpital avec la recherche clinique et l’information médicale. C’est une spécialité qui permet d’intervenir à différents niveaux de la santé populationnelle que ce soit par la prévention/promotion de la santé, les politiques de santé, la veille sanitaire ; ce sont, selon moi, des domaines tout aussi importants que la médecine clinique.